Le 21 octobre dernier (eh, oui, ça remonte !), nous avons profité de la visite d’une amie parisienne pour voyager vers le centre du pays.
La route de Maputo à Inhambane est asphaltée, enfin, en partie. C’est sans compter le nombre de déviations sur les pistes de latérite rouge, pour cause de travaux. Avouons, que bien que rallongeant le trajet, c’est plutôt pittoresque de passer dans ces petits villages ou à travers la savane.
Nous faisons la route d’une traite. 7h pendant lesquelles nous avons l’énorme chance que Joseph apprécie le paysage ou dorme !
On longe la sucrerie de Chivavane, dont les cannes d’un vert vif viennent rompre l’aridité du paysage.
Le bord de la route est une boutique à ciel ouvert… (guère achalandée certes, mais néanmoins….) : sacs de charbon, noix de cajou, nattes tressées, pots de terre, etc…
A hauteur des fleuves et des rivières, on vend des poissons vivants à bout de bras.
Dans les villages, des pierres sur les toits maintiennent les taules en cas de vent violent.
Près des puits, c’est une ribambelle de seaux de toutes les couleurs qui attend le liquide si précieux.
Après Bilène, le paysage est à nouveau plus plat, les arbres disparaissent pour laisser place à de petits arbustes secs.
Dans la plaine du Limpopo, on se fait surprendre par un épais brouillard de fumées. Feux incontrôlables non loin de la route qui coupe les marais. Les troupeaux traversent.
La route fend, toute droite, une savane sèche et aride.
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